Le soleil est là ! C'est super ! sauf que je me suis bloqué le dos au boulot mercredi...et ça c'est moins super...

Toubib, arret de travail, kiné...la totale quoi !

Mais bon j'ai quand même des heures de sortie...Et paradoxalement j'ai beaucoup moins mal en Moto qu'en BAR (boite à roue ou voiture dans le jargon motard...).

Donc cet après midi nous devions aller en ville avec ma fille et ce fût l'occasion pour la premiere sortie en Duo sur "flessse bleue". Une premiere expérience qui nous dira si l'osmose va se créer entre elles car la moto n'est pas le souci premier de ma progeniture...

Je vous avoue que j'apprehendais ce moment, car a part sur la 125 ce n'est pas le peu parcouru avec le moniteur pour le passage du plateau lent qui m'a donné beaucoup d'experience.
Mais c'était sans compter sur ma Belle ...

Ma fille s'équipe avec ses "zolis" gants tout neuf , blouson en jean's sous son manteau, l'echarpe pour protéger son petit cou du froid (oui je sais c'est toute une expédition pour faire 10 Kms...)
Et moi qui prépare le "monstre"...

Bon je m'installe, donne les dernieres directives :
- tu te tiens bien aux poignées, tu serres bien les jambes contre la moto, et quand je tourne tu regardes loin devant du coté où on tourne...Ok ?
- Oui Papa !!!

• Donc je me cale bien les deux pieds au sol et elle grimpe derriere moi (bon ça va la moto n'a pas trop bougé).
• J'enclenche la premiere et le bolide s'ébranle (ok la trajectoire reste stable).
• C'est amusant , j'ai l'impression d'etre seul : dans les rétros je ne vois que mes coudes et la moto garde le même comportement que lorsque je suis tout seul !!!
• Nous arrivons au premier rond point (ça va j'ai pu freiner et derriere ça ne glisse pas).
• Ligne droite, rien en face, rien dans le rétro, controle direct, cligno, et gaz (super elle n'a pas crier).
• Entrée dans l'agglomération tranquille à 50 km/h, déplacement dans la circulation (c'est bon elle ne se crispe pas derriere)
• Nous arrivons au magasin, je cale à nouveau mes pieds au sol et je donne le feu vert pour la descente de la machine. Nous quittons nos casques et, un peu anxieux, je demande :